Pour obtenir le salaire que l’on estime mériter, il faut bien affûter ses arguments. Et les dégainer au bon moment.
Arrivez avec une idée de ce que vous valez.
Difficile de négocier son salaire si vous ne savez pas vraiment combien vous valez sur le marché de l’emploi. Consultez les fiches pratiques réalisées par des sites spécialisés présentant des barèmes salariaux ainsi que les calculateurs de salaire, la presse économique qui réalise régulièrement des enquêtes sur les salaires. Les associations d’anciens élèves constituent aussi une source d’informations, tout comme votre réseau : vos amis ou anciens collègues. Plus vous en saurez et plus vous gagnerez en crédibilité. Renseignez-vous aussi sur l’entreprise : plus l’entreprise est en forme, plus vos marges de manœuvre seront importantes.
N’abordez pas le sujet d’entrée de jeu.
Il faut attendre que le processus de recrutement soit bien avancé pour en savoir le plus possible sur les responsabilités qui pourraient vous être confiées et évaluer le niveau de rémunération que vous pouvez espérer. Laissez le recruteur tirer le premier. Ensuite, soyez à la fois ferme et raisonnable. Montrez-vous ouvert à la discussion.
Soyez précis.
À aucun moment ne restez dans le flou ou le doute. Faîtes vous bien préciser si le montant que l’on vous propose est brut ou net de charges, s’il sera complété par des primes ou par d’autres avantages, et si oui, lesquels. Lorsque l’on vous donne un montant de salaire mensuel, demandez s’il est calculé sur douze ou treize mois.
N’hésitez pas à contre-argumenter.
Le recruteur vous propose un salaire inférieur à ce que vous souhaitez ? Ne cédez pas sans négocier. Vous pouvez également tenter d’obtenir d’autres avantages comme des primes sur objectif, une future promotion… Il existe de nombreuses formes de rémunération. Dans bien des cas, elles peuvent être bien plus intéressantes qu’une maigre augmentation du salaire brut.
